Richard Filakota, ministre de l’économie, du plan et de la coopération internationale a organisé une conférence de presse le mardi 16 juillet 2024 pour parler de sa mission effectuée dans trois préfectures consistant à restituer les nouvelles infrastructures scolaires et sanitaires dans ces trois préfectures.
Le ministre Richard Filakota a effectué une mission du 12 au 14 juillet 2024, accompagné d’une équipe conjointe composée des représentants du PAM, du PNUD, des ministères de l’éducation nationale et de la santé ainsi que des projets Londo+, Maïngo et PAPEUR RURAL dans les préfectures de l’Ombella M’poko, de la Kemo et de la Nana Gribizi.
Le membre du gouvernement fait le point : « nous avons effectué une tournée ministérielle dans l’Ombella M’poko, Nana Gribizi et la Kemo qui a commencé du vendredi 12 juillet au dimanche 15 juillet 2024. Les activités principales qui ont marqué cette tournée concernent donc la remise officielle de bâtiment scolaire, des latrines et une maternité à la population directement concernée. Il s’agit de population de Bango dans la sous-préfecture de Damara, la population de l’Ombella qui se trouve entre Sibut et Damara, la population de Bomuni-gbara qui se trouve dans la sous-préfecture de Sibut, la population de Gbambïa. Ensuite sur l’accès de Dékoa, il y a Ngoundongo 2 qui a bénéficié d’un bâtiment scolaire et une latrine et à Dékoa Centre et à Mala ».
Les travaux se sont déroulés au tour des infrastructures communautaires et socio-éducatives réalisées par le gouvernement centrafricain à travers le ministère de l’économie, du plan et de la coopération internationale mais aussi à travers le projet Londo Plus. Le coût total des ouvrages depuis Bango jusqu’à Mala s’élève à deux cent soixante-onze millions cent un mille sept cent quatre-vingt-treize francs CFA. Ce financement provient de la Banque Mondiale à travers la stratégie pour l’accélération des résultats dans l’éducation et c’est dans cette optique que le conseil d’administration de la banque mondiale a validé en faveur de la République centrafricaine un don d’un montant de soixante-cinq millions de dollars. A cela s’ajoute également un co-financement de cinquante-cinq millions cinq milles dollars de partenariat mondial pour le développement.
Dans le cadre de cette tournée ministérielle, le ministre démembre cinq enjeux à savoir la question de la restauration de l’autorité de l’État, et à travers la question de la restauration de l’autorité de l’État se dégage aussi la question du contrat social entre le gouvernement et la population. Le deuxième point c’est la relance de l’économie rurale et endogène. Le troisième enjeu est la promotion de la sécurité alimentaire. Le quatrième c’est le passage de l’humanitaire au développement et enfin la promotion du capitale humain à travers l’éducation et la formation technique et professionnel des jeunes de différentes localités.
Pendant sa descente sur le terrain, le ministre s’est rendu sur certains sites des coopératives pour voir les travaux qu’ils ont pu faire en labourant la terre avec l’appui de PAPEUR RURAL. : « Je me suis rendu compte qu’auprès de ces paysans et ses coopératives, il faut la contribution de l’ACDA, de l’ICRA pour l’encadrement des paysans et leur permettre l’accès à des semences de qualité et à de meilleures techniques agricoles, parce qu’on ne peut pas progresser dans la manière de cultiver le sol si on n’innove pas en matière de qualité de semences. Nous pouvons faire de Kemo qui a une terre riche un pôle de développement et nous voulons que le PNUD s’y met et dès maintenant au côté de PAPEUR RURAL, de Maïngo, de PAM en synergie, on voit ce qu’on peut faire pour encadrer et encourager à accompagner ces coopératives qui ont de très bonnes volontés et de très grande qualité de produire des denrées alimentaires rares », a évoqué le ministre.
Notons que ces infrastructures sont réalisées par les projets Londo Plus et PAPEUR RURAL sur financement de la Banque Mondiale et l’Union européenne.